Des légumes en plein hiver

espn_winter_02_905Qui ne s’est jamais vu sortir le nez de son trou à partir seulement d’une somme cumulée de 30 jours sans pluie et d’une température moyenne de 20 degrés? Cultiver vitevite des légumes d’été pleins d’eau style tomates cerises et salades pour accompagner barbecues et rosés, et rentrer hiberner au mois de septembre parce qu’il fait froid, c’est la rentrée et puis-j’ai-pas-que-ça-à-faire? Mais ça, c’était avant.

Pourquoi? d’abord parce que vous allez lire ce modeste billet qui vous expliquera qu’on peut cultiver une grande quantité de légumes pour se nourrir même pendant la saison froide. Ensuite parce qu’il est temps de se prendre en main (et sa nourriture) toute l’année et ce, même en dehors de la saison du Tour de France. Car gardez toujours à l’esprit que l’Hiver arrive… Lire la suite

Légumes vivaces en maraîchage bio : une approche permaculturelle

Voici le résumé d’une formation que j’ai donné au Groupement Régional d’Agriculture Biologique (GRAB) de Haute-Normandie.

Suite à mon article « tour d’horizon des légumes perpétuels et vivaces« , j’ai eu beaucoup de questions et de demandes d’approfondissements. Cette modeste formation tente donc d’aller plus loin en proposant des pistes de réflexions pour intégrer des productions pérennes en maraîchage biologique, par une approche permaculturelle.

J’ai réalisé également des fiches de culture de 15 légumes vivaces, depuis les plus connus aux plus exotiques que je laisse en téléchargement libre à la fin de l’article.

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Tour d’horizon des légumes perpétuels et vivaces

A une époque où l’on cuisine du durable (et pas que de lapin) à toutes les sauces, peut-être est-il bon de réfléchir à de nouvelles manières d’envisager nos propres légumes. Le jardinage ne serait-il pas lui aussi soumis à la frénésie consumériste au même titre que le reste?

Nos légumes actuels sont le fruit d’une sélection basée sur une certaine façon de cultiver, de « consommer » le jardin. De plus une grande partie de nos cultures nous vient de pays situés sous des latitudes plus clémentes, ce qui implique un travail conséquent pour adapter ces cultures : semis au chaud, rempotages successifs, amendements spécifiques, irrigation importante, soleil et chaleur … Il faut qu’on les adapte à un environnement qui n’est pas le leur et si on a mal bouclé notre affaire, elles souffrent ce qui engendre développement de maladies cryptogamiques, multiplication de parasites et donc : traitements, etc. Le cercle vicieux le plus équitablement partagé dans le monde… Lire la suite