Stage de vannerie sauvage les 26 et 27 mars

vannerie sauvageToujours dans un esprit d’autonomie, de réappropriation des savoirs anciens en liens avec la Nature sauvage, Prise de Terre organise le week-end du 26 et 27 mars un stage original de vannerie sauvage et paysanne. Qu’est-ce à dire?

Basée sur des principes de cueillette de plantes sauvages, la vannerie paysanne a pour but de créer des objets usuels et/ou décoratifs en lien avec notre quotidien.

La diversité des végétaux récoltés permet de créer des gammes de formes et de couleurs aussi riches que variées : paniers, coupes à fruits, chapeaux, nichoirs à oiseaux, décorations de tous ordre et même… des ruches!

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Deux techniques seront utilisées :

  • la vannerie dite « spiralée » dans laquelle on utilise la ronce et la molinie, pour créer par exemple des contenants appelés « paillassous », utilisés pour faire lever le pain
  • la vannerie sur arceaux, faisant intervenir toute une diversité de plantes sauvages comme le noisetier, le châtaignier, la bourdaine ou encore la clématite et la ronce.

La première journée sera en partie consacrée à la théorie et la cueillette : quoi? où? pourquoi? Après une ballade aux alentours nous verrons que les abords des prés et forêts sont toujours aussi riches en ressources!

A la fin du deuxième jour, vous repartez avec vos créations.

La formation aura lieue sur le site de la Ferme des Escuroux et sera délivrée par Pierre Contamine : passionné du végétal, formateur en production de petits fruits, greffage, initié à la vannerie sauvage par Bernard Bertrand et pratiquant depuis des années.

Tarifs : Le prix des formations s’élève à 50€/jour

Vous trouverez ici un bulletin d’inscription en ligne.

Après cette étape, ainsi que la réception d’un chèque d’acompte de 25€/jour de formation (chèque à l’ordre de Mathieu Foudral, les Escuroux 15290 Cayrols), vous recevrez en retour :

  • un descriptif plus détaillé du stage 
  • le plan d’accès
  • une liste de logements locaux (gîtes, chambres d’hôtes, …).

 

Merci de nous faire part d’un éventuel désistement au moins 3 semaines avant la formation prévue pour que nous puissions gérer la liste d’attente).

Note : les chiens sont interdits sur le site, merci de votre compréhension.

Des légumes en plein hiver

espn_winter_02_905Qui ne s’est jamais vu sortir le nez de son trou à partir seulement d’une somme cumulée de 30 jours sans pluie et d’une température moyenne de 20 degrés? Cultiver vitevite des légumes d’été pleins d’eau style tomates cerises et salades pour accompagner barbecues et rosés, et rentrer hiberner au mois de septembre parce qu’il fait froid, c’est la rentrée et puis-j’ai-pas-que-ça-à-faire? Mais ça, c’était avant.

Pourquoi? d’abord parce que vous allez lire ce modeste billet qui vous expliquera qu’on peut cultiver une grande quantité de légumes pour se nourrir même pendant la saison froide. Ensuite parce qu’il est temps de se prendre en main (et sa nourriture) toute l’année et ce, même en dehors de la saison du Tour de France. Car gardez toujours à l’esprit que l’Hiver arrive… Lire la suite

Les plantes comme un livre…

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Depuis la séparation de l’Humain et de la Nature (il y a peu) et l’avènement de l’ère industrielle, le dialogue intime entre ceux qui marchent debout et leur écosystème a été brisé. Nous sommes devenus sourds et aveugles à notre entourage a tel point que nous détruisons les chances mêmes de notre espèce à se perpétuer sur Terre.

Un exemple de cet autisme est l’incapacité absolue à voir les messages que nous transmet notre environnement que ce soit au niveau planétaire mais également et surtout juste là, sous nos pieds. Car la Nature est un grand livre, qui nous parle de mille façons :  sons, goûts, odeurs, vue. Il y a bien d’autres sens encore plus subtils qui se sont fermés à nous mais je m’éloignerais dans des sphères où je n’ai guère ma place…

Ce que nous prenons comme factuel est en fait un message. Tout est message : la couleur d’une rivière après la pluie, ce vent d’ouest qui se lève, la présence de telle ou telle plante, insecte, animal en cet endroit, de même que son absence,… Prendre conscience que c’est un message est déjà une chose, en tirer un enseignement en est une autre.

Je vous propose une très succincte présentation de ce langage primordial des plantes bioindicatrices, tellement riche d’enseignements qu’il en devient pour moi une science à part entière, une autre façon de connaître son environnement, ses potentialités et ses déséquilibres. Lire la suite

Mangeons nos mauvaises herbes!

Les mauvaises herbes sont des plantes compagnes de l’homme depuis la nuit des temps. En effet, elles se plaisent dans les milieux anthropiques (sols nus, retournés, tassés, riches  en matières organiques et azotées d’origine humaines ou du bétail) et il est vraiment étonnant de voir à quel point elles peuvent justement être utiles à l’homme. Un troublant rapport gagnant/gagnant. Décidément la Nature fait vraiment bien les choses…

En effet, après différentes recherches et expériences sur les plantes sauvages comestibles, quelle ne fut ma surprise de constater que la quasi-totalité des « adventices » de mon modeste potager étaient potentiellement nourrissantes, délicieuses, voire médicinales!

Oh, j’entends d’ici les mauvaises langues aller bon train et filer les quolibets tels les stolons de fraisiers du mois de juillet. Si, j’ai assez à manger dans mon potager, et non, je ne suis pas un grand maniaque du désherbage. Et grand bien m’en fit, la malherbologie m’a donné raison! Lire la suite